quarta-feira, 5 de abril de 2017

Vide

J'aimais tout.
J'aimais toutes les petites choses.
Mais surtout ses yeux.
Et maintenant, tout me manque.
Comment les choses peuvent-elles être aussi différentes en aussi peu de temps?
Je m'en rappelle encore de nous journées légères d'été.
En effet, c'est comme ça que je me suis toujours sentie avec toi: légère.
Tu étais léger. Tu me faisais du bien comme une brise fraîche dans une journée chaude. Et tes mains moites étaient ma source de chaleur en hiver.
Tu m'as toujours fait du bien. Tu étais le bien. Tu étais beau.
On était beau.
Alors, comment peux-tu tout oublier ça? Comment peux-tu oublier la douceur? La chaleur? Les fois où j'ai été là pour toi?
J'aurais tout fait pour toi. Je resterai ici. Je ne partirai jamais. Je tiendrais toujours ta main - moites ou pas.
Mais tu l'as choisi. Tu choisis le nouveau. Ce qui n'est pas atteint. Tu laisses aller toute la légèreté... tu apportes de la lourdeur. Et une lourdeur insoutenable. La lourdeur de regarder mon amour s'échapper de mes mains, lentement...
Et il amène avec lui mes brises d'été. Et ma chaleur de l'hiver.
Et ses yeux.
Et toutes les petites choses.

Et tout.